Future mamanQue manger pour améliorer les chances de nidation ?

Que manger pour améliorer les chances de nidation ?

La nidation est le moment où l’embryon vient s’implanter dans la paroi utérine. Également appelée implantation embryonnaire, c’est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs, notamment la qualité de l’embryon, la santé de l’utérus ou encore le taux d’hormones reproductives. À ce jour, aucune étude n’a démontré que certains aliments peuvent garantir la nidation. Toutefois, certains peuvent aider à se maintenir en bonne santé et augmenter les chances de conception. Quels seraient donc les aliments à consommer pour favoriser la nidation ?

L’implantation embryonnaire, ou nidation, qu’est ce que c’est ?

La nidation est une étape essentielle de la grossesse, qui se produit, dans le cas d’une conception naturelle, entre le 6ème et le 10ème jour après la fécondation. Elle se produit de deux à trois jours après le transfert d’embryon en cas de Fécondation In Vitro. C’est le moment où l’embryon, formé par la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde, s’implante dans la paroi utérine, appelée endomètre.

La nidation permet à l’embryon de se développer et de recevoir les nutriments et l’oxygène nécessaires à sa croissance. La nidation est aussi le signal qui déclenche la production de l’hormone HCG, qui confirme la grossesse. L’endomètre étant une muqueuse fortement vascularisée, il n’est pas rare d’observer des pertes marron en début de grossesse.

Manger des produits riches en antioxydants

Les antioxydants aident à protéger les cellules du corps contre les dommages causés par les radicaux libres, qui contribuent au vieillissement et à réduire la fertilité. Les aliments riches en antioxydants sont donc importants pour la santé reproductive et peuvent aider à améliorer la fertilité chez les femmes et les hommes.

Vous pourrez trouver des antioxydants dans différentes catégories d’aliments, dans le cadre d’une alimentation équilibrée enceinte.

  • Les fruits : les baies, les agrumes, les kiwis, les mangues, les papayes, les prunes, les fraises.
  • Les légumes : les épinards, les brocolis, les carottes, les tomates, les poivrons, les patates douces.
  • Les noix et graines : les amandes, les noix de cajou, les noisettes, les pistaches, les graines de tournesol, de lin, de chia.
  • Les épices : le curcuma, le gingembre, le clou de girofle.

Vitamines et oligo-éléments, indispensable pour la femme et le bébé

Également connu sous le nom de vitamine B9, l’acide folique est un nutriment essentiel. L’acide folique réduit le risque de malformations congénitales chez le bébé. Parmi les aliments source d’acide folique on retrouve les légumes verts à feuilles (épinards, chou, brocoli). Les agrumes (oranges, pamplemousses, citrons) sont les fruits plus riches en vitamine B9. Viennent ensuite les légumineuses, les avocats, ou encore les noix, amandes et le lait de noisettes enceinte.

Sélectionnez également des sources d’oligo-éléments, comme le zinc ou le fer. Pour trouver du zinc, tournez-vous vers les fruits de mer, les viandes blanches, la volaille ou encore les céréales complètes. La carence en fer peut jouer un rôle dans la qualité des ovocytes et donc dans l’infertilité. On trouve surtout le fer dans la viande, comme l’agneau, ou les abats.

Améliorer son alimentation avec un apport en oméga-3

Pas question de supprimer le gras, mais, pour votre santé en général, et votre projet de bébé en particulier, il est important de privilégier le bon gras. L’oméga-3 est un acide gras essentiel qui favorise la production de progestérone et soutient l’équilibre hormonal. Il est également important pour le développement du fœtus pendant la grossesse.

Remplacez vos matières grasses par des margarines riches en oméga-3 ou optez pour l’huile d’olive, de colza, de noix ou de lin. Consommez des poissons gras 2 fois par semaine : maquereau, anchois enceinte, sardines, saumon, foie de morue. Veillez cependant à consommer ces aliments bien cuits à coeur, la consommation de poisson cru fait partie des aliments interdits enceinte. Les graines de chia, les graines de lin, les noix, les amandes sont également riches en oméga-3.

Source : Shutterstock – Par Roman Samborskyi

Trouver l’équilibre dans sa consommation de protéines

Les protéines sont essentielles pour la croissance et la réparation des tissus du corps, y compris les cellules reproductives. Elles jouent également un rôle important pour maintenir un poids de forme. Un poids, insuffisant ou excessif, peut avoir un impact négatif sur la fertilité.

Si vous consommez de la viande, privilégiez plutôt les volailles et les viandes blanches. Limitez en revanche votre consommation de viandes rouges, comme le bœuf ou l’agneau. Les poissons, et notamment les poissons gras, sont un apport à la fois en protéines et en oméga-3. N’oubliez pas les œufs et évidemment les légumes et légumineuses.

Enfin, selon certaines études, consommer quotidiennement un à deux produits laitiers enceinte qu’ils soient entiers ou demi-écrémés, agit sur la fertilité en améliorant l’ovulation. Les produits laitiers allégés ou écrémés auraient quant à eux une influence négative sur l’ovulation.

Le magnésium pour limiter les effets du stress

Le magnésium est un minéral essentiel pour la régulation du cycle menstruel et la fertilité. Surtout, le magnésium aide à réduire le stress, qui peut être un facteur contribuant à l’infertilité chez certaines femmes. Dans la liste des aliments riches en magnésium, on retrouve les légumes verts à feuilles, les légumineuses et les fruits à coque.

Vous pouvez également remplacer vos céréales et féculents habituels par des céréales complètes. C’est une bonne habitude à maintenir pendant la grossesse pour limiter l’apport en sucre raffiné et les risques de diabète gestationnel.

Quelle alimentation pour améliorer la qualité des spermatozoïdes ?

Les fruits, légumes, céréales complètes et poissons améliorent la qualité du sperme. Manger équilibré favorise donc aussi la fertilité masculine. Travaillez en équipe en adoptant ensemble un régime alimentaire similaire à celui conseillé à la future maman : antioxydants, zinc, vitamines B9, B12 et oméga-3.

Concevoir un enfant peut être une aventure difficile, notamment lorsqu’on doit passer par une procédure de PMA. Il est important de laisser de côté les mauvaises habitudes et d’adopter une hygiène de vie saine et une alimentation équilibrée pour favoriser l’implantation de l’embryon. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel de santé, qui pourra vous prescrire des examens sanguins et en cas de carences mettre en place une supplémentation nutritionnelle.

Rebecca
Maman d'un petit garçon et complètement bouleversée par la maternité, je souhaite partager mes connaissances acquises et mes conseils aux mamans en devenir.