Les probiotiques pour la flore vaginale sont efficaces pour rétablir un équilibre du microbiote. Sous quelle forme les consommer ? Quand est-il nécessaire de prendre des probiotiques ? Comment agissent-ils ?
Qu’est-ce qu’un probiotique vaginal ?
Les probiotiques vaginaux comme ceux qu’on trouve sur physionorm.fr sont des compléments alimentaires à avaler ou des gélules qu’on insère dans le vagin. Leur objectif : réguler la flore vaginale.
Nous avons en effet plusieurs flores dans notre organisme : flore cutanée, flore buccale, flore intestinale, flore vaginale, etc. Chaque flore est composée d’un microbiote destiné à réguler notre corps. Un déséquilibre de ce microbiote peut entrainer des symptômes divers comme des démangeaisons, des mycoses, une sensation de brûlure, ou encore une sécheresse vaginale.
Mais comment définir la flore vaginale ou microbiote vaginale ?
Le microbiote vaginal est une représentation de tous les micro-organismes présents dans le vagin. Son objectif est double : il protège la muqueuse vaginale contre les agents pathogènes en créant un biofilm et maintient le pH dans la fourchette idéale (entre 3,5 et 4,5).
Ce précieux écosystème est le meilleur garant de la santé du vagin. Cependant, il peut être sujet à des déséquilibres. C’est ce qu’on appelle la dysbiose. Elle est généralement causée par des éléments environnementaux ou hormonaux comme le stress, des médicaments, la fatigue, le stress ou une hygiène intime insuffisante.
En permettant à certaines souches bactériennes de devenir dominantes, la dysbiose vaginale peut créer un environnement idéal pour le développement de certains problèmes gynécologiques et urinaires. S’ils continuent à être fréquents, ces problèmes peuvent avoir un impact important sur la santé génitale et la santé sexuelle des femmes.
Qu’est-ce qui déséquilibre la flore vaginale ?
Plusieurs facteurs peuvent causer un déséquilibre de la flore vaginale :
- Variations hormonales : grossesse, règles, ménopause
- Activités quotidiennes : sport, rapports sexuels, douche vaginale, stress, choc émotionnel, sous-vêtements synthétiques ou trop petits, lessives et adoucissants.
Les deux causes les plus courantes d’un déséquilibre de ce microbiote sont les rapports sexuels et la grossesse.
Ce n’est pas l’activité sexuelle en elle-même qui peut nuire à la flore intime des femmes. C’est plutôt le frottement qui peut provoquer le déplacement des bactéries fécales de l’anus vers le vagin ou l’urètre et provoquer des cystites ou des mycoses. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux femmes d’uriner après des relations sexuelles avec pénétration. Quant au sperme, il peut augmenter temporairement le pH du vagin. Toutefois, ce déséquilibre est généralement temporaire, notamment si la flore vaginale est riche en lactobacilles et est donc équilibrée.
La grossesse est une période vulnérable pour la flore vaginale en raison des changements hormonaux qui se produisent. Les infections vaginales sont également plus fréquentes, car la flore vaginale peut être plus sensible aux bactéries et virus pathogènes. Les femmes enceintes doivent être attentives au maintien d’une flore vaginale saine, notamment parce qu’une infection vaginale pourrait être néfaste pour le fœtus.
Comment choisir ce type de probiotique ?
Le déséquilibre de la flore vaginale peut se traduire par divers symptômes : démangeaisons, brûlures, odeur nauséabonde, irritation, douleurs pendant les rapports sexuels, pertes intime, etc. Dans un premier temps, il est important de savoir si vous êtes sujette à une mycose. Dans ce cas, il faut utiliser un ovule antifongique. Puis, pour éviter les récidives, vous pouvez être traitée avec des probiotiques.
Mais comment choisir les bons probiotiques pour prendre soin de sa fleur vaginale ? En pharmacie, vous trouverez des probiotiques spécifiques avec les souches nécessaires au maintien d’une bonne flore vaginale. Vous avez alors deux options : les probiotiques par voie orale, qu’on avale avec un verre d’eau, ou bien les probiotiques que l’on insère dans le vagin. D’ailleurs, les professionnels de santé, recommandent les cures de probiotiques lorsque vous êtes sous antibiotiques, car les antibiotiques ont tendance à déséquilibrer la flore vaginale.
Quoi qu’il en soit, évitez l’automédication et demandez conseil à votre pharmacien, votre sage-femme ou votre gynécologue. Outre les compléments alimentaires, probiotiques et prébiotiques, vous pouvez adapter votre alimentation afin de maintenir L’équilibre de votre flore vaginale. Pour cela, il suffit de consommer des aliments riches en fermant la petite, comme les yaourts, la choucroute, le Kéfir, ou encore le Kombucha. Enfin, il est nécessaire de rappeler qu’une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, permet à l’organisme de fonctionner correctement.
Dans quels cas utiliser un probiotique vaginal et comment ?
Si vous suspectez une vaginose bactérienne, il est recommandé de consulter votre médecin pour compléter votre traitement (antibiotiques) avec des probiotiques (à prendre pendant une semaine). Si vous souffrez de vaginose chronique, il faut envisager une semaine de traitement après une période de 3 à 6 mois.
Certains antibiotiques comme les cyclines favorisent les mycoses en augmentant la sévérité du Candida albicans, un champignon qui se manifeste, entre autres, par des sortes de bouquets vaginaux. Si vous êtes obligée de prendre des antibiotiques, demandez à votre médecin de compléter ses prescriptions en ajoutant des probiotiques pour votre flore vaginale. Ces probiotiques aideront à renforcer les lactobacilles qui sont affaiblis par le traitement.
Si vous êtes sujet à des fuites urinaires, vous devez d’abord commencer à pratiquer la rééducation périnéale. Cependant, la prise de probiotiques pendant au moins trois mois, voire 6 mois, peut être une alternative intéressante.
Dans les cas de mycoses occasionnelles, les probiotiques ne sont pas toujours nécessaires au-delà du traitement classique. Dans le cas de traitements antifongiques récurrents ou répétés, une cure d’une semaine avant la date présumée des règles peut s’avérer utile pendant 3 à 6 mois.
Enfin, si votre microbiote est fragile, que vous souffrez de problèmes fréquents ou que vous remarquez, par exemple, des odeurs désagréables (dues par exemple à un excès de bactéries Gardnerella vaginalis), faites une semaine de cure par mois, pendant trois mois d’affilée, deux fois par an.
