Les pleurs des bébés, souvent une source de stress et d’anxiété pour les nouveaux parents, ne sont pas aussi mystérieux qu’ils le semblent. Ils sont la forme de communication primaire d’un bébé, signalant tout, de la faim au besoin de réconfort. Décoder ces messages peut grandement faciliter la parentalité, et c’est là qu’intervient la méthode Dunstan.
Décoder les pleurs avec la méthode Dunstan
Priscilla Dunstan, une chercheuse australienne, a révolutionné la compréhension des pleurs de bébé en identifiant neuf sons distincts, chacun correspondant à un besoin spécifique. Ces “mots” du langage bébé sont universels, transcendant les barrières culturelles ou linguistiques. Voici comment les reconnaître :
- “Neh” : Votre bébé a faim.
- “Nah” : Il a soif.
- “Aoh” : Il est fatigué.
- “Eh” : Il a besoin de faire un rot.
- “Ouin” : Il se sent surstimulé.
- “Eair” : Il ressent une surcharge émotionnelle.
- “Lelol” ou “Lealol” : Il se sent seul.
- “Eèrh” : Il éprouve un inconfort.
- “Guèn” : Il souffre de douleurs dentaires.
Les pleurs du soir : un phénomène courant
Les nouveaux-nés ont souvent une période de pleurs plus intense en fin de journée, un phénomène attribué à une accumulation de stimuli et d’émotions. Reconnaître cette phase normale du développement peut aider les parents à maintenir leur calme et à répondre avec compassion.
Il existe de nombreuses techniques pour calmer un bébé en pleurs. Le contact physique, comme le câlinage ou le portage, est particulièrement efficace, offrant au bébé une assurance émotionnelle. D’autres méthodes incluent le chant doux, le bercement, un bain chaud, ou l’utilisation d’une sucette.
Quand s’inquiéter ?
Si les pleurs de votre bébé semblent excessifs ou différents de d’habitude, et s’accompagnent de symptômes comme la régurgitation, la diarrhée, ou un refus de manger, il est sage de consulter un professionnel de santé. Ces signes peuvent indiquer un problème sous-jacent nécessitant une attention médicale.
Le danger du syndrome du bébé secoué
Il est vital de se rappeler qu’il ne faut jamais secouer un bébé, quelle que soit la frustration ou l’épuisement ressentis. Le syndrome du bébé secoué est une forme grave de maltraitance infantile pouvant entraîner des dommages permanents ou même la mort.
Pour les parents qui se sentent dépassés, il existe des ressources. Des professionnels de santé, des lignes d’assistance téléphonique, et des groupes de soutien communautaires sont disponibles pour offrir conseils, encouragement, et une oreille attentive.
