Comment savoir si je suis une bonne mère ? Chaque maman se pose cette question au moins une fois dans sa vie après la naissance d’un enfant. Entre peurs et doutes, la confiance des mères est souvent mise à rudes épreuves. S’il y a des fondamentaux pour être de bons parents, la réponse toute faite à cette question existe-t-elle vraiment ? Décryptage.
Comment savoir si je suis une bonne mère ? La question légitime que toutes les mamans se posent
Il est normal de se poser cette question, surtout à l’arrivée du premier enfant. La naissance d’un bébé est un chamboulement qui engendre de nombreux doutes sur ce nouveau rôle à tenir pour les parents. Que toutes les mères se rassurent, il n’y a pas de mère parfaite. La perfection est inaccessible. Chercher à l’atteindre est source de frustration.
L’un des défis de la maternité est d’apprendre à faire abstraction de l’entourage dans certains cas. Demander des conseils auprès de professionnels ou lire des livres est précieux et rassurant. Pour autant ne pas chercher à “être la mère parfaite” c’est vivre une maternité épanouie, sans culpabilité. L’important est d’être aligné avec ses valeurs dans une famille où règne l’amour.
Faire face à ses peurs de maman : quand la culpabilité et les doutes s’en mêlent
Les mères ont tendance à se sentir responsables ou coupables de tout ce qui arrive à leurs enfants. Ce sentiment de devoir faire mieux laisse s’installer la culpabilité et les doutes sur leur capacité à être une bonne maman. Apprendre à retrouver confiance dans son rôle de mère est alors important.
La peur de ne pas être à la hauteur après l’arrivée de bébé
Suis-je une bonne mère ? Vais-je être à la hauteur pour m’occuper de mon fils ou de ma fille ? Ces questions hantent les femmes à la sortie de la maternité. Qu’elles aient un ou plusieurs enfants, les doutes sont toujours présents. Il est normal de ressentir cette peur à l’arrivée d’un bébé qui vient chambouler l’équilibre familial.
Douter ce n’est pas être une mauvaise mère qui “ne contrôle pas”. C’est le signe d’une maman investie dans son rôle et qui a à cœur de penser au bien-être de son enfant.
La peur de ne pas réussir à s’occuper de bébé une fois à la maison
La peur de “faire mal” est souvent celle qui remet en question le fait d’être une “bonne mère”. Même après une bonne préparation pendant la grossesse, se retrouver seule à la maison avec bébé en journée quand le papa est au travail occasionne parfois des doutes.
Ne pas connaître les bons gestes d’emblée ou avoir la sensation de mal s’y prendre est normal. Toutes les mères passent par là. Chaque maman veut le meilleur pour son enfant. Apprendre à déculpabiliser est important.
Être une bonne mère pour l’enfant, c’est quoi exactement ?
Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste renommé, parle davantage d’être “une mère suffisamment bonne”. Cela repose avant tout sur le fait de répondre aux désirs et besoins de l’enfant. L’amour maternel et la disponibilité de la maman sont ce qui prime pour un nouveau-né. D’autres aspects sont également à prendre en compte, voici l’essentiel.
Être à l’écoute des besoins de son enfant et les satisfaire au maximum
Un bébé a des besoins affectifs et vitaux quand il vient au monde. En tant que mère, vous êtes la personne la mieux placée pour comprendre votre bébé. Il n’y a pas de manuel pour devenir une bonne mère. C’est quelque chose que chaque maman ressent.
Autorisez-vous à essayer des jeux, lire des livres à votre enfant, le porter en journée si bébé pleure au lieu de le laisser dans son lit. Restez à l’écoute de l’enfant, et faites abstraction des guides des parents parfaits.
Apprendre à se détacher pour laisser le papa prendre sa place au sein de la famille
Bien avant la naissance, la maman développe un lien fort avec cette petite personne qui évolue au creux d’elle. Il est normal de vouloir continuer à envelopper son bébé d’amour. Pour autant, le papa doit également trouver sa place et créer sa propre relation avec l’enfant. Il est donc important que la maman puisse laisser le père s’occuper du bébé.
Prodiguer les soins, porter bébé, jouer, etc. tout ceci n’est pas réservé à la maman. Profitez de ces moments où le papa prend le relais pour rattraper du sommeil en retard en toute sérénité. Cette relation à créer entre le père et l’enfant est d’autant plus importante que bébé apprend à avoir plusieurs figures auxquelles se rattacher.
Encourager l’indépendance et l’autonomie de l’enfant dans son éducation
Lorsque bébé grandit, il a besoin de développer une certaine autonomie. Il est souvent difficile pour la jeune maman de lâcher prise. S’inquiéter pour son enfant est dans les gènes de toutes les mères. Pour autant, il est essentiel de lui faire confiance pour son développement.
Il est bien évidemment fondamental de veiller à sa sécurité dans sa quête d’indépendance. Dire non à son enfant n’est pas être une mauvaise mère. Arrêter d’étouffer son enfant d’amour et lui enseigner la frustration c’est aussi le préparer à la vie. Il y sera confronté dès son entrée à l’école.
Savoir s’écouter en tant que mère et femme sans culpabilité
Être une bonne mère c’est aussi s’épanouir dans ce rôle, sans oublier la femme qui sommeille en vous. Oubliez articles et tests de votre magazine psycho préféré pour connaître le genre de mère que vous êtes. Vivez votre épanouissement maternel sans vous soucier des autres. Surtout, ne vous délaissez pas. Avant de pouvoir prendre soin des autres, prenez soin de vous.
À la question “comment savoir si je suis une bonne mère”, il n’existe pas de réponse toute faite. Lisez des livres, demandez des conseils, rassurez-vous, et fiez-vous à votre instinct. Chaque maman a ses forces et ses faiblesses. L’essentiel est de rester attentive aux besoins de l’enfant en y répondant au mieux. Si vous êtes empreinte aux doutes, rapprochez-vous de votre sage-femme ou de professionnels pour obtenir de l’aide.e
