Bons plansComment réagir face aux angoisses nocturnes et aux cauchemars d'un enfant ?

Comment réagir face aux angoisses nocturnes et aux cauchemars d’un enfant ?

Un enfant a besoin de bien dormir, car son développement physique, psychique et cognitif dépend de la qualité de son sommeil. Or, ses nuits peuvent être perturbées par toutes sortes de parasomnies. Il est essentiel de reconnaître ces troubles du sommeil chez l’enfant pour y faire face au mieux.

Les symptômes de l’angoisse ou l’anxiété chez l’enfant

Tout comme les adultes, les enfants peuvent ressentir de l’angoisse ou de l’anxiété. Ces deux émotions peuvent être liées à l’anticipation d’une menace ou à la conséquence d’un danger. Contrairement à l’anxiété, l’angoisse est cependant toujours assortie d’une réponse physique qui se traduit généralement par une sensation d’oppression.

L’angoisse et l’anxiété chez l’enfant peuvent avoir diverses causes : séparation des parents, déménagement, entrée à la maternelle, etc. Parmi leurs principaux symptômes figurent notamment :

  • Une perte d’appétit ;
  • Un subit changement de comportement ;
  • Des difficultés à se lier d’amitié avec d’autres enfants ;
  • Un constant besoin d’être rassuré ;
  • Des réactions excessives face à certains événements ;
  • Des troubles du sommeil.

S’agissant particulièrement de l’angoisse nocturne chez l’enfant, elle se manifeste généralement par des pleurs et le refus de se coucher. Coliques, vomissements et douleurs imaginaires (maux de tête, maux de ventre, etc.) en sont d’autres symptômes.

Les parasomnies les plus fréquentes

Comme évoqué précédemment, les troubles du sommeil sont l’un des signes de l’angoisse ou de l’anxiété chez l’enfant. Il s’agit plus précisément de parasomnies. Ces troubles du sommeil sont caractérisés par la survenue de comportements anormaux et indésirables pendant l’endormissement, durant le sommeil ou avant le réveil.

Les cauchemars font partie des parasomnies les plus fréquentes chez l’enfant. Survenant généralement durant le sommeil paradoxal, ils se manifestent par des cris et une grande frayeur qui peut perdurer après le réveil. D’ailleurs, suite à un cauchemar, l’enfant a souvent du mal à se rendormir seul dans sa chambre, car la peur reste présente d’autant plus qu’il est capable de se rappeler son mauvais rêve. Il a alors besoin d’être rassuré par ses parents. Les cauchemars apparaissent vers l’âge de 2 ans ou de 3 ans. Par la suite, leur fréquence augmente puis diminue après 10 ans.

Shutterstock – Par Irina Wilhauk

De nombreux enfants souffrent également de terreurs nocturnes. Ces parasomnies se produisent généralement lors de la phase de sommeil lent profond. Lors d’une terreur nocturne, l’enfant hurle, est agité, peine à respirer et a le cœur qui bat très vite. Il est aussi susceptible de se montrer agressif et de tenir un discours incohérent. En outre, il peut avoir les yeux grands ouverts sans pour autant voir ni reconnaître ses parents. Après une terreur nocturne, l’enfant redevient calme et n’a aucun mal à se recoucher. Il n’en conservera aucun souvenir à son réveil. Les premières terreurs nocturnes surviennent le plus souvent entre 18 mois et 4 ans. Après l’âge de 5 ans, leur fréquence diminue.

Que faire en cas de terreur nocturne de l’enfant ?

Si les terreurs nocturnes peuvent être impressionnantes, elles ne présentent toutefois aucun danger pour votre enfant. Lors de leur survenue, il ne faut surtout pas intervenir. Concrètement, évitez de réveiller votre enfant, et ce, bien qu’il paraisse très bouleversé. Abstenez-vous également de le toucher ou de lui parler. Vous ne feriez que prolonger l’épisode désagréable.

L’unique chose à faire est de vous tenir près du lit de votre enfant pour vous assurer qu’il n’en tombe ni se blesse. Si la terreur nocturne le réveille, veillez à prendre un air normal pour ne pas l’inquiéter. Par la suite, laissez votre enfant se rendormir tout seul. En restant à ses côtés, vous risquez de lui faire croire qu’un grave événement s’est produit. Cela dit, si votre enfant n’a pas l’habitude de se coucher seul, vous pouvez rester auprès de lui quelques instants pour le caresser et le rassurer par votre présence.

Le lendemain, évitez d’évoquer la terreur nocturne qu’il a faite. Étant donné que votre enfant ne s’en souvient pas, lui en parler risque juste de créer chez lui de la peur. Conséquence, il est susceptible de ne plus vouloir se mettre au lit le soir.

Les cauchemars et les terreurs nocturnes de votre enfant ne doivent pas vous alarmer outre mesure à moins qu’ils surviennent toutes les nuits, et ce, depuis plusieurs mois. Dans ce cas, il est préférable de consulter un médecin.

Rebecca
Maman d'un petit garçon et complètement bouleversée par la maternité, je souhaite partager mes connaissances acquises et mes conseils aux mamans en devenir.

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